Lors de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) du 24 octobre 2017 ont été évoquées les propositions pour améliorer la réussite en licence et les innovations pédagogiques notamment celles de vos élu·e·s de la Fédé Paris 1
La répartition du budget formation par composante
Un des premiers sujets affectant directement la réussite en licence concernait la répartition du budget alloué à la formation au sein de l’université. Ce budget est voté par le Conseil d’Administration et c’est à la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) de voter une répartition par composante.
Le Conseil d’Administration du 12 octobre 2017 a validé un statu quo de l’enveloppe formation par rapport à l’année précédente sans avoir élaboré l’ensemble du budget de l’université. Vos élus de la Fédé Paris 1 ont alerté sur cette incohérence qui empêchait alors d’envisager une augmentation alors que nous n’avions pas idée de l’éventuelle marge de manoeuvre.
Lors de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire du 24 octobre 2017, la Fédé Paris 1 s’est opposée à l’utilisation d’un coefficient incohérent mêlant le nombre de diplômes, le nombre d’étudiants inscrits et le nombre d’enseignants et de personnels administratifs puisqu’il ne permettait pas de prendre en compte les spécificités en terme de matériels et de besoins de chaque composante.
En effet, l’UFR 04 souffrirait alors d’une baisse d’un tiers de son budget de fonctionnement, l’Institut de Démographie de 50% et l’IEDES de près du deux tiers de son budget. Il est alors apparu plus opportun pour les conseillers d’opter pour un statu quo concernant la répartition pour éviter d’étouffer davantage des composantes déjà en difficulté. La Fédé Paris 1 a alors fait le choix de l’abstention pour montrer tout de même son désaccord face au manque de dialogue de gestion pour la constitution de cette nouvelle répartition.
L’objectif est de prévoir pour l’année à venir de nouveaux critères permettant une répartition équitable des moyens alliant à la fois les critères nommés mais également un détail des dépenses fixes des composantes.
L’amélioration de la réussite en licence et les innovations pédagogiques
L’orientation des lycéens et la réorientation
Il est tout d’abord proposé de créer des « web-vidéos » de quelques minutes, par composantes, ou par mention de licence. Ces vidéos seraient mises en ligne et permettraient d’aider les lycéens dans leur orientation en présentant de manière synthétique à la fois les spécificités et atouts de notre offre de formation, mais aussi les débouchés professionnels et les démarches administratives.
Amélioration du tutorat et de la communication sur le dispositif
Ensuite, il s’agissait de mettre en avant des dispositifs déjà existants mais en redéployant mieux nos ressources avec l’amélioration du dispositif de tutorat dans l’ensemble des composantes en prévoyant :
- La formation à la « recherche documentaire des tuteurs » (4h).
- La formation « pédagogique » des tuteurs et nouveaux chargés de TD (2h).
- La mise en place d’un EPI « Tutorat » interactif permettant aux étudiants d’échanger entre eux, mais aussi avec des tuteurs en ligne qui répondent à leurs questions concrètes avec la mise en place d’une FAQ.
Le numérique au service des innovations pédagogiques
De plus, dans le cadre de la mise en avant de l’utilisation du numérique au service des innovations pédagogiques, a été adoptée la mise en place d’enseignements hybrides. L’approche consisterait à déterminer un budget alloué à la mise en place de 6/8 enseignements hybrides en licence. Un appel serait lancé aux enseignants pour faire des propositions et le comité sélectionnerait un ensemble de projets, selon un certain nombre de critères qui pourraient être définis au préalable. L’objectif est de mettre le numérique au coeur de nos enseignements sans négliger l’importance des cours en présentiel qui doivent être un lieu d’échanges avec les enseignants et de création de connaissances au delà d’une simple transmission ; ce que l’enseignement hybride pourrait permettre en favorisant la pédagogie inversée.
Développement des pédagogies interactives
Enfin, une attention particulière pourrait être portée sur le développement des pédagogies interactives. A titre d’exemple, l’utilisation d’outils tels que le PAD (disponible sur l’ENT) permet la mise en place d’une plus grande interaction dans les cours magistraux. La communication pourrait être développée pour favoriser ces pédagogies innovantes.
Les projets à venir
Nous avons également proposé la mise en place d’un réseau d’étudiants ambassadeurs pour une meilleure orientation des lycéens en permettant à ces étudiants de présenter leurs formations dans les différents lycées du secteur de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. L’idée serait de l’accompagner aussi d’un projet de simulation de cours en amphithéâtre pour les lycéens afin qu’ils puissent découvrir les disciplines qui ne sont pas enseignées dans l’enseignement secondaire.