Depuis le début de l’année universitaire 2017/2018, l’Ecole d’Economie de la Sorbonne souffre d’un nombre insuffisant d’enseignants pour assurer les travaux dirigés (TD) des différentes années de licence d’économie. Dans un contexte déjà fragilisé par le manque de moyens alloués à la formation, le manque d’anticipation sur le nombre d’inscrits en L1 d’Économie vient dégrader un peu plus les conditions de travail des étudiants. L’ADES Sorbonne et la Fédé Paris 1 ont alerté la présidence de l’université pour envisager une solution rapide.
Lors de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) du 3 octobre 2017, un point exceptionnel a été ajouté en urgence à l’ordre du jour ; il s’agissait de faire face au manque de chargés de TD en Statistiques en L1 avec des TD de 100 étudiants prenant plus l’apparence d’amphithéâtres. Cette question a mené au vote d’une motion au Conseil d’Administration (CA) du 12 octobre 2017 pour alerter le ministère sur le manque de moyens financiers et humains.
La Fédé Paris 1 a expliqué son mécontentement et a questionné l’université quant aux différentes solutions qui pourraient être trouvées pour accompagner au mieux ces étudiants mais aussi pour envisager une alternative sur le long terme.
Nous avons fait le choix de l’abstention face à la proposition de travaux dirigés en amphithéâtre à 100 étudiants puisqu’un vote défavorable entraînait l’absence totale de travaux dirigés pour ces étudiants. Nous préconisons :
- un redéploiement du tutorat
- une meilleure communication sur le dispositif
- une notation plus adaptée
- un usage accru des espaces pédagogiques interactifs pour accompagner les étudiants au plus proche de leurs besoins à l’aide de support de cours.
De plus, les enseignements d’informatique en « Statistiques et Informatique » seront toujours assurés par des chargés de TD qui corrigeront les contrôles et feront des retours personnalisés dans les groupes réduits d’informatique.
La Fédé Paris 1 et l’ADES Sorbonne ont fait part de ces différentes préconisations dans les instances compétentes sur le sujet et elles ont été entendues. Nous enjoignons alors l’université à tout mettre en œuvre pour faire face à cette situation critique.